Juste une mise au point...

Non, non, le titre de cet article n'a pas pour vocation de vous mettre en tête le vieux tube de Jackie Quartz !
En début d'après midi, le site web de la RTBF a publié une brève sur la distribution de tracts électoraux sur le réseau de la STIB.

Il n'en aura pas fallu plus pour que des amis me charrient gentiment sur mes posts récurrents sur twitter ou facebook: "Ma #campagne dans la #STIB".
Malheureusement, j'ai de sérieux doutes quant au fait que ces posts soient à l'origine de ladite brève. C'est ballot: passer dans le journal, y a rien de tel!

Avec Khalil Aouasti (62ème à la Région). Les Rouges attaquent à l'aube.
Mais donc un mot de clarification. Je ne tracte pas dans les transports en communs. Je ne tracte pas dans les stations. Par contre, c'est un petit gimmick qui me permet de mettre en avant un mode de déplacement doux à Bruxelles. De montrer les points forts (mais aussi les limites) d'un réseau de transports que j'utilise au quotidien depuis que j'ai mis le vélo entre parenthèses. Peut-être, on ne sait jamais, d'interpeller les ceusses qui ne supportent pas l'idée d'une ville qui réduise le nombre de véhicules automoteurs à 4 roues à bord desquels d'aucuns se sentent les maitres du monde.En un mot, de faire de la propagande sur la mobilité sans y toucher.

Par contre, c'est vrai je distribue à la sortie des stations de métro. Pas aux personnes qui entrent: si elles jettent mon offrande sitôt passé le portillon (je n'aime pas les portillons, c'est un autre sujet...), ça pourrit la vie du camarade chargé de l'entretien de la station. Mais aux personnes qui en sortent. Qui ont un peu de temps à consacrer au débat ou à la rencontre. Tout simplement parce que, oui, pendant une campagne, on va vers les gens.


Cela dit, il y a tout de même quelque chose qui me dérange dans cet article. En gros, l'idée de limiter les lieux d'expression politique. Si aborder quelqu'un dans le métro est "invasif", le faire sur un marché l'est-il moins? Que dire alors du porte à porte? Ne faudrait-il alors parler politique que lorsque nous sommes sollicités pour le faire? Et du coup, il faudrait s'étonner de ce que le débat politique soit complètement atone et que le citoyen s'en détourne ?

Pire encore, cette expression politique nuirait à la "convivialité", en particulier dans les transports en commun. Ca me désole de le dire, mais "convivialité", ça colle aussi bien à l'ambiance dans les transports en commun que "printanier" décrit les poèmes d'Edgar Allan Poe...

Heureusement, il reste des moments de poésie....